C’est l’heure du petit bilan de mes lectures favorites de cette année. Moins de livres lus que précédemment (même si quelques pavés viennent nuancer cette impression), mais quelques belles découvertes ou confirmations dans le lot.

Si je ne devais en garder qu’un, ce serait L’hôtel de verre, par Emily St-John Mendel. Une lecture estivale, mais pas légère pour autant, entre le thriller et le policier, dotée d’un fond très politique (tendant vers la finance) auquel s’ajoute un mystère un peu chelou. J’ai découvert l’autrice pour l’occasion, et je suis très content de savoir que tous ses autres livres m’attendent.
Un souvenir nommé empire et Une désolation nommée paix, par Arkady Martine. Ces deux livres forment la série Teixcalaan, du space opera efficace qui n’oublie pas de creuser ses sujets, ses personnages et les relations entre ces derniers. Le résultat est carrément prenant.

Le sang de la cité, par Guillaume Chamanadjian, et Citadins de demain, par Claire Duvivier. Les deux premiers tomes parallèles de la double trilogie La tour de garde, de la fantasy française (qu’on situe plus vers l’époque moderne que médiévale) de grande qualité dont il me tarde de découvrir la suite.
Pas pleurer, par Lydie Salvayre. L’autrice y revient sur les événements de la guerre civile espagnole vécus par sa mère, des expériences libertaires aux massacres de civils, sans oublier les divisions internes dans le camp républicain. Forcément marquant.

L’alphabet des créateurs et Peut-être les étoiles, par Ada Palmer. Je suis déjà revenu sur la conclusion de l’incroyable série de science-fiction Terra Ignota, j’ajouterai donc simplement que j’ai vraiment hâte de voir ce qu’Ada Palmer nous réserve comme prochaines œuvres.
Dans la toile du temps, par Adrian Tchaikovsky. Absolument déconseillé aux arachnophobes, ce pavé nous raconte comment l’humanité au bout du rouleau prépare la future colonisation d’une lointaine planète en y larguant un nanovirus censé accélérer l’évolution d’une espèce de singes. Ca tourne mal, mais de façon très intéressante.

- Chroniques du pays des mères, par Elisabeth Vonarburg. Classique de la SF tendance post-(post-)apo paru en 1992, ce roman d’une grande richesse a peu vieilli et explore le fonctionnement d’une société matriarcale dans lequel les hommes n’ont pas fini d’expier leurs fautes. Je tâcherai d’y revenir un peu plus longuement dans pas trop longtemps, car il vaut vraiment le coup.