Vorrh - Brian Catling

Attiré par sa réputation de roman génial, j’ai choisi ce mois de novembre aussi chargé que nuageux pour m’attaquer à Vorrh, publié en 2012 en anglais, puis traduit en français en 2019. Ce n’était peut-être pas le meilleur moment de me confronter à un livre d’une telle densité, mais qu’importe. Ecrit par l’Anglais Brian Catling, également sculpteur et poète, il s’agit là d’un roman plutôt difficile d’accès, peuplé par une quantité de personnages complexes et, il faut bien le dire, rarement sympathiques. Certains revêtent un caractère mythologique (un cyclope), d’autres sont plutôt des personnalités historiques (un écrivain français, un photographe britannique), d’autres encore se contentent de suivre leur chemin obscur en se fichant bien de notre avis et de nos questions. Sans rentrer dans les détails de l’histoire (certains l’ont déjà très bien fait), la Vorrh, forêt qui donne son nom au livre, en est le centre de gravité, et son voisinage contre-nature avec une ville nommée Essenwald (coucou la colonisation) est un des moteurs d’une intrigue aux ramifications parfois très éloignées les unes des autres, mais qui finissent toujours par s’entrecroiser. ...

21.11.2021

Lectures favorites de 2020

C’est l’heure des bouquins de l’année ! Je me suis imposé d’en choisir dix (en trichant juste un peu) et les ai classés arbitrairement pour le plaisir. 1. “Trop semblable à l’éclair”, par Ada Palmer (2016) et “Sept redditions”, par Ada Palmer (2017) : double prix de l’amour inconditionnel pour les deux premiers tomes de la saga Terra Ignota, d’une inventivité folle et qui m’ont transportés comme rarement en cette année où c’était plutôt nécessaire. 2. “Au bal des absents”, par Catherine Dufour (2020) : un roman que je qualifierais de fantastique social enragé. C’est génial. 3. “Mémoire de fille”, par Annie Ernaux (2016) : un exercice de mémoire frappant de justesse, rempli de réflexions sur le processus et le sens de l’écriture autobiographique. ...

28.12.2020