Des livres qui ont compté

Regarder High Fidelity (la série adaptée l’année dernière du roman de Nick Hornby), m’a donné envie, outre d’écouter plein de musique, de faire une liste : une liste de livres qui ont occupé une place spéciale à un moment de ma petite existence et qui comptent donc encore d’une façon ou d’une autre. C’est évidemment complètement arbitraire, mais l’exercice de mémoire est amusant. Alors, selon l’expression consacrée, c’est parti pour le top 5 des livres qui ont compté un jour dans ma vie. Haute Fidélité - Nick Hornby (1995) J’ai 19 ans, aucune confiance en moi et je joue dans ce groupe de rock avec mes amis. Un jour on obtient ce plan impensable : on va enregistrer dans un studio. Juste avant de partir enregistrer à Liège - dans un studio ! -, je reçois ce petit bouquin coloré avec un vinyle sur la couverture : “ça devrait te plaire”. Un coup dans le mille, effectivement. A l’époque je vis aussi ma première vraie relation amoureuse, et c’est peu dire que ce roman qui cause de musique, d’amour et de lose, est tombé au bon moment. Usé comme il est, je l’ai probablement lu et relu plusieurs fois. ...

24.04.2021

Deux séries, pour changer

J’ai tout récemment terminé la première saison de High Fidelity, adaptation sortie l’an passé du roman du même nom de Nick Hornby. Ce dernier m’avait beaucoup plu il y a une grosse dizaine petite quinzaine d’années, au point de compter parmi mes livres préférés à une époque. Cette adaptation marque d’emblée deux différences majeures : d’une part le protagoniste du roman, Rob (prototype du mec célibataire un peu loser), est cette fois interprété par Zoë Kravitz, et l’action se déroule à New York et non plus à Londres. Pour le reste, c’est pareil : Rob tient un magasin de vinyles, vit mal la fin de sa dernière relation amoureuse, et fait des listes (à commencer par celle de ses pires séparations). Elle peut heureusement compter sur deux personnages particulièrement attachants : Cherise et Simon, ses amis et employés du magasin. Le tout baigne constamment dans la musique (rock principalement, mais pas uniquement) et, si les références sont évidemment nombreuses, la série prend garde à ne pas perdre ses spectateurs et spectatrices moins au fait de l’histoire de la pop des soixante dernières années. Pour autant, j’ai quand même appris des choses sur le disco ainsi que l’existence de William Onyeabor, et j’en suis très content. Cela me rappelle bien l’esprit du roman, que j’avais su apprécier malgré ma méconnaissance de la vaste majorité des artistes balancés par le narrateur tout au long de l’histoire. Bref, j’ai passé un très bon moment devant cette réinterprétation, qui renouvelle largement le récit original sans le trahir. ...

17.04.2021